Traitement des métastases cérébralesRetour
FR
Traitement des métastases cérébrales
Les métastases cérébrales (MC) sont à l’origine d’une morbidité et d’une mortalité importantes chez les patients cancéreux. En dehors des corticoïdes, la radiothérapie cérébrale in toto (RTC) reste le traitement de référence avec cependant des résultats décevants à long terme. Chez les patients ayant une métastase cérébrale unique, la survie et la qualité de vie peuvent être améliorées suite à une chirurgie associée à une radiothérapie cérébrale in toto. Malheureusement, si la chirurgie n’est pas envisageable (localisation risquée ou contre-indication chirurgicale), alors la radiochirurgie (RC) est une alternative de qualité. La RC permet d’obtenir un excellent contrôle local et aussi de traiter plusieurs MC durant la même séance. Il n’y a pas de gain en termes de survie si on compare l’association RC + RTC vs chirurgie + RTC vs une RC seule. La RC peut dès lors être proposée en première intention surtout en présence de facteurs pronostiques favorables. Cette approche permet d’épargner au patient une RTC et sa toxicité potentielle, particulièrement chez les survivants à long terme. Rev Med Brux 2012 ; 33 : 371-6
EN
Treatment of brain metastases
Brain metastases (BC) are the cause of important mortality and morbidity in cancer patients. Corticoids and Whole Brain Radiotherapy (WBRT) remains the standard treatment but, at the long term, the results are disappointing. In patients with a single metastase, the survival and the Quality of Life (QoL) can be improved by surgery combined with WBRT. Unfortunately, if surgery (S) is impossible because of the number and/or the site of the metastases or any contraindication for surgery, radiosurgery (RS) remains a good alternative choice. RS allows an excellent local control of the lesions and can be applied to several lesions at the same time. There is no advantage in in terms of survival between RS + WBRT and S + WBRT or RS alone. RS can therefore be recommended as a first treatment approach, namely when favourable prognostic factors are present. This approach allows to avoid WBRT and its potential toxicity, namely in long term survival. Rev Med Brux 2012 ; 33 : 371-6