Les anomalies vasculaires cutanées chez l’enfant

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    Titre

    Les anomalies vasculaires cutanées chez l’enfant

    Résumé

    Introduction : Les anomalies vasculaires, regroupées improprement sous le terme d’angiome, représentent un groupe très hétérogène de lésions mal connues et qui affectent en moyenne 5 à 10 % des enfants. La découverte fortuite en 2008 de l’efficacité du propranolol sur l’une de ses entités, en a fait un sujet d’actualité. Objectifs : L’objectif premier est d’informer les médecins généralistes sur l’existence des différents types d’anomalies vasculaires avec une clarification de la nosologie et l’apport d’un langage commun. L’objectif secondaire est de fournir un outil de type " arbre décisionnel " permettant, aux médecins de première ligne, d’éviter les pièges diagnostiques et d’aboutir à un dépistage de cas, suivi d’une prise en charge optimale. Méthodes : Revue systématique. Conclusions : Selon une étude récente, 71,3 % des publications utilisent erronément le terme " hémangiome " et ce, indépendamment des disciplines des auteurs. La clé pour le généraliste consiste à n’utiliser qu’une seule classification internationale, celle de l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA), afin de faciliter la prise en charge et la compréhension entre les différentes lignes de soins. Le diagnostic des anomalies vasculaires étant clinique dans 90 % des cas, tout médecin de famille peut, sur base d’un arbre décisionnel, diagnostiquer une anomalie vasculaire et ne référer que celles qui sont complexes. L’anomalie vasculaire la plus fréquente est l’hémangiome infantile du nourrisson régressant spontanément vers l’âge de 5-7 ans, dans 90 % des cas. Une abstention thérapeutique et un suivi régulier sont donc suffisants dans cette éventualité. Rev Med Brux 2015 ; 36 : 348-57

    Title

    Cutaneous vascular anomalies in children

    Abstract

    Introduction : Vascular anomalies, which are erroneously categorized under the term angiomas, are a highly heterogeneous group of lesions that are poorly understood and affect a mean of 5 to 10 % of children. The fortuitous discovery of propranolol’s efficacy in one of these entities has made them a topical issue. Objectives : The paper’s main objective is to inform family doctors of the various types of vascular anomalies, clarify their classification, and provide a common terminology. Its secondary objective is to provide a decision tree that enables primary care doctors to avoid diagnostic pitfalls, successfully detect cases, and optimize management. Methods : Systematic review. Conclusions : According to a recent study, 71,3 % of publications use the term hemangioma erroneously, regardless of the authors’ field. The key for family doctors is to use one international classification only, that of the International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA), in order to facilitate management and comprehension between the different healthcare levels. The diagnosis of vascular anomalies is clinical in 90 % of cases, so all family doctors can, whilst using a decision tree, diagnose a vascular anomaly and refer only those that are complex for specialist care. The most common vascular anomaly is infantile hemangioma in infants, which spontaneously regresses around the age of 5-7 years in 90 % of cases. Watchful waiting and regular follow-up suffice, therefore, in such settings. Rev Med Brux 2015 ; 36 : 348-57

    Chapitre
    Pathologies vasculaires
    Type d'article
    Pathologies vasculaires
    Mots clés
    lymphatic malformation
    infantile hemangioma
    congenital hemangioma
    capillary malformation
    arteriovenous malformation
    pyogenic granuloma
    venous malformation
    Auteur(s)
    L. Yilmaz et N. Kacenelenbogen
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