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Solitude et adolescence : implications cliniques et perspectives. Revue de littérature
Le sentiment de solitude touche les individus de tout âge ; cependant l’adolescence est la période de la vie où la prévalence est la plus élevée. L’adolescence est également la période de la vie durant laquelle une majorité des maladies psychiatriques émergent. Le sentiment de solitude est corrélé à des indicateurs de santé mentale : les symptômes dépressifs, la faible estime de soi, l’anxiété et le stress. L’adolescent subit des transformations importantes au niveau social et individuel, il redéfinit son réseau social, ce qui le fragilise et le rend susceptible de développer une maladie mentale. De nombreux auteurs suggèrent que c’est l’état chronique du sentiment de solitude qui doit alerter quant au risque de développer une maladie psychique. Tout clinicien devrait s’intéresser au phénomène de solitude qui découle d’une incapacité à établir des relations interpersonnelles satisfaisantes. Il apparaît donc que la création de programmes de prévention et d’intervention, pour les adolescents incapables d’établir des relations interpersonnelles satisfaisantes et qui, par conséquent, sont à risque de développer un sentiment de solitude à moyen et à long terme, est souhaitable Rev Med Brux 2015 ; 36 : 415-20
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Loneliness and adolescence : clinical implications and outlook. Literature review
Loneliness is particularly prevalent during adolescence, a time also associated with the appearance of psychiatric illnesses. Loneliness has been linked to a number of mental health indicators such as depressive symptoms, selfesteem, anxiety, and perceived stress. During adolescence, the individual undergoes major social and personal transformations through redefining their social network thus making them more susceptible to developing mental health problems. Some studies suggest that the risk of mental health problems arises when an adolescent is repeatedly faced with loneliness. Mental health workers should therefore focus on any given adolescent’s inability to establish satisfactory interpersonal relationships as a predictive element of loneliness. Thus, it would seem that the development of loneliness prevention and intervention programs aimed at adolescents who are unable to establish satisfactory interpersonal relationships could be of benefit to many. Rev Med Brux 2015 ; 36 : 415-20