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Glucocorticoïdes, immunosuppresseurs et COVID-19
Le risque accru d’infection par le SARS-CoV-2 associé aux traitements par glucocorticoïdes et/ou immunosuppresseurs administrés au long cours dans le cadre d’une maladie inflammatoire systémique immunomédiée est fonction de la dose et du type de traitement. La gravité et le pronostic de la COVID-19 sont directement liés à l’intensité de la phase inflammatoire de la maladie. L’administration de glucocorticoïdes en particulier la dexaméthasone et de tocilizumab améliore significativement le pronostic. Les traitements immunosuppresseurs sont théoriquement susceptibles de diminuer l’efficacité de la vaccination. Les traitements affectant les lymphocytes B comme le rituximab sont le plus à risque de non-réponse vaccinale. Les patients concernés sont candidats à l’administration précoce d’anticorps monoclonaux en cas d’infection par SARSCoV-2 et d’une troisième dose de vaccin.
EN
Glucocorticoids, immunosuppressive drugs and COVID-19
The increased risk of SARS-CoV-2 infection associated with long-term glucocorticoid and/or immunosuppressive therapy in immunomediated systemic inflammatory disease is dose and type dependent. The severity and prognosis of COVID-19 is directly related to the intensity of the inflammatory phase of the disease. The administration of glucocorticoids- in particular dexamethasone - and tocilizumab significantly improves the prognosis. Immunosuppressive treatments are theoretically likely to reduce the effectiveness of vaccination. Treatments affecting B lymphocytes, such as rituximab, are the most likely to cause a lack of response to vaccination. These patients are candidates for early administration of monoclonal antibodies in case of a SARS-CoV-2 infection and of a third dose of vaccine.