Une réflexion sur l’amour, la médecine et l’euthanasie : Je connais ce que j’aime et j’aime ce que je connais, mais est-ce bien vrai ? Retour
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Une réflexion sur l’amour, la médecine et l’euthanasie : Je connais ce que j’aime et j’aime ce que je connais, mais est-ce bien vrai ?
Cet article se propose d’aborder la pratique de la médecine sous un angle philosophique, en faisant référence aux courants principaux de la pensée occidentale (Platon, Spinoza, Kant). En particulier, les rapports entre médecine et “ amour ” (eros, philia, agape ) seront développés, de même que la notion de dignité et d’autonomie. La réflexion portera sur l’importance de ces aspects, notamment en fin de vie. Il est admis que si la médecine ne peut faire l’économie de la morale, de l’éthique, de la déontologie, elle s’inscrit également dans un champ philosophique et doit garantir le respect de la dignité humaine, surtout lorsqu’un médecin est amené à aider son patient à mourir. Rev Med Brux 2010 ; 31 : 5-13
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A reflection on love, medicine and euthanasia : I know what I like and I like what I know, but is that true ?
This paper presents the medical practice according to the occidental philosophy (Platon, Spinoza, Kant). Relationships with the concept of “ love ” (eros, philia, agape ) will be described, and the concept of dignity and autonomy as well. The reflection will focus on the end of life aspects. Although medicine cannot avoid morality, ethic, and deontology, it is also part of philosophy and must warrant the respect of human dignity, especially when a physician helps a patient to die. Rev Med Brux 2010 ; 31 : 5-13