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Champs et ondes GSM et santé : revue actualisée de la littérature
Les champs et ondes qui servent de support aux techniques de téléphonie (dont le GSM ou Global System for Mobile communication ) et de communication Internet sans fil, sont par nature non ionisants. A ces fréquences, le seul mécanisme d’interaction identifié avec certitude à ce jour avec les tissus vivants, repose sur la transformation de l’énergie électromagnétique en énergie thermique au sein de ces tissus. Cependant, les données de la littérature actuellement disponibles ne permettent toujours pas d’exclure avec certitude la possibilité d’effets biologiques, voire sanitaires, pour des intensités d’exposition inférieures aux niveaux susceptibles de causer l’apparition des effets connus pour être thermoactivables. En termes de situation équivalente d’exposition aux champs et ondes GSM, les plus basses intensités éventuellement en cause correspondent en principe aux maxima auxquels l’utilisateur d’un téléphone cellulaire peut être exposé. Ces valeurs sont elles-mêmes supérieures d’au moins 3 à 4 ordres de grandeur à celles typiques de l’exposition à proximité d’antennes GSM. Enfin, des études épidémiologiques sont toujours en cours et devraient permettre, dans les années à venir, de lever les incertitudes évoquées quant à une possible augmentation du risque de certaines tumeurs de la tête chez l’usager régulier et sur le long terme du téléphone mobile, en ce compris le GSM. Rev Med Brux 2009 ; 30 : 416-24
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GSM fields and health : an updated literature review
The fields and waves of wireless technologies (GSM or Global System for Mobile communication , Internet, etc.) are by nature not ionizing. At their frequencies, the only mechanism of interaction established to date with living tissues is the transformation of electromagnetic energy in thermal energy in tissues. However, the data of the currently available literature still do not allow to exclude with certainty the possibility of biological effects, and possibly health effects, for exposure intensities lower than the levels likely to cause effects known to be heat activable. In term of equivalent situation of exposure to the GSM fields and waves, the lowest intensities possibly in question correspond in theory to the maxima to which the GSM user can be exposed. These values themselves are at least 3 to 4 orders of magnitude above those commonly encountered in the vicinity of GSM base stations. Finally, epidemiological studies are always in hand and should allow, in the years to come, to raise the uncertainties evoked as for a possible increase in the risk of certain tumours of the head in regular user of the mobile phone, including the GSM. Rev Med Brux 2009 ; 30 : 416-24