L’organisation de l’enseignement et de la pratique de l’obstétrique dans nos contrées (en particulier à Bruxelles) au XIXème siècle (seconde partie)Retour
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L’organisation de l’enseignement et de la pratique de l’obstétrique dans nos contrées (en particulier à Bruxelles) au XIXème siècle (seconde partie)
La défaite napoléonienne de Waterloo entraîna une réorganisation drastique des structures sanitaires dans nos régions. Sous la nouvelle hégémonie hollandaise eut cours une série diversifiée de grades médicaux qui rendirent très difficile le respect des réglementations en la matière. Après l’indépendance de la Belgique, l’Université Libre de Bruxelles fut fondée, incluant une Faculté de Médecine dont l’infrastructure clinique principale était l’Hôpital Saint-Pierre de la Porte de Hal. En 1880, furent instituées des écoles provinciales d’accoucheuses tandis que l’obstétrique opératoire restait aux mains des chirurgiens généraux. A Bruxelles, les étudiants en médecine se plaignirent à juste titre de la médiocre formation des généralistes en obstétrique. Jusqu’au premier tiers du XXème siècle, la grande majorité des accouchements continua d’avoir lieu à domicile sous la supervision d’une sage-femme, un chirurgien n’étant appelé en consultation qu’en cas d’absolue nécessité. Rev Med Brux 2006 ; 27 : 54-60
EN
Organization of obstetrical teaching and practice in our regions (particularly in Brussels) during the XIXth century (second part)
The Napolean defeat at Waterloo entailed drastic changes of health services in our regions. Under the new Dutch rule, many different medical grades were put in use making the pertinent legal rules very difficult to apply. At Belgian independence, the Free University of Brussels was founded including a Faculty of Medicine of which the clinical infrastructure was mainly the Saint-Pierre Hospital located at the Hal Gate. In 1880, provincial schools for midwives were established while operative obstetrics remained in the hands of general surgeons. At Brussels, medical students rightly complained about the poor training of general practitioners in obstetrics. Until the first third of the XXth century, the vast majority of deliveries took place at home under the supervision of a midwife. A consultant surgeon was called upon only if deemed indispensable. Rev Med Brux 2006 ; 27 : 54-60