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Les immunosuppresseurs topiques : nouvelle approche thérapeutique de la dermatite atopique
L’efficacité des immunosuppresseurs topiques sur la dermatite atopique est incontestable. Ces substances bloquent l’activation des cellules T et inhibent la production des cytokines. Leur mode d’administration aux adultes et enfants de plus de deux ans est de deux applications par jour en traitement intermittent avec une photoprotection des zones traitées. Leur place dans la stratégie de prise en charge de la dermatite atopique reste à définir. Les effets secondaires sont des réactions d’intolérance locale et d’infections cutanées. On ne décrit pas de complications systémiques. Cependant, les effets d’une immunosuppression locale à long terme et en particulier de photocarcinogénèse en peau exposée soulève la nécessité d’une pharmacovigilance. Ces traitements sont contre-indiqués lors de grossesse, allaitement, états erythrodermiques et altérations constitutionnelles de la barrière cutanée. Rev Med Brux 2003 ; 24 : 479-82
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Topical immunosuppressors : new approaches in atopic disease (dermatitis)
The efficiency of topical immunosuppressors in the treatment of atopic dermatitis is undebatable. These agents induce immunosuppression by inhibiting T cell activation and cytokine production. An intermittent treatment, with two applications per day, and photoprotection is recommended in adults and children aged more than two years. The precise position of the topical immunosuppressors in the treatment strategy of atopic dermatitis remains to be defined. Main side effects are irritative or allergic cutaneous reactions and cutaneous infections, no systemic side effects have been recorded. The consequence of long-terme topical immuno-suppression and specially the possible development of skin cancers in UV exposed skin, is not well known and necessitates careful monitoring of patients. These treatments are contra-indicated during pregnancy, breast feeding, in erythrodermic states and with any alterations of the cutaneous barrier. Rev Med Brux 2003 ; 24 : 479-82